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Chroniques La Vie que je Choisis

Chronique de Damien Dhondt

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Je souris. Même quand je sens la mort m’attirer à elle, Bonnie me fait rire.

 

Dans la maison de retraite médicalisée un patient s’éveille. On l’a informé qu’il se nommait Chavignet et qu’il souffrait d’une maladie neuro-dégénératrice, ce qui explique sa mémoire défaillante.
Le voici donc dépourvu de passé, n’ayant plus à attendre que la mort. Mais qu’elle est cette singulière visiteuse ? Une jeune fille rousse habillée en noir l’emmène explorer son passé dont il ne se souvient plus. De Disneyland au festival de Woodstock la dénommée Bonnie lui fait découvrir des tranches de son existence.
Quel but poursuit-elle et qui est-elle vraiment ?
Ce court roman s’intéresse sous une perspective fantastique à la valeur de l’existence reposant sur des souvenirs. Leur absence nécessite ici l’intervention d’un tiers à l’identité énigmatique. Personnellement j’avais deviné. Mais la rupture dans la narration surprend efficacement.

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Chronique de la bibliothèque de Cindy

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Une nouvelle auteur qui nous offre son premier roman chez Edilivre. Quelque chose qui nous rappelle un peu Guilllaume musso et qui peut nous attirer grace à cela mais pas seulement. L'histoire est assez originale voir un peu sombre. Un livre qui semble vouloir dire qu'il ne faut jamais perdre espoir et toujours croire que l'on peut trouver le bonheur. J'aime beaucoup l'idée de l'amie imaginaire qui malgré si elle n'existe pas, joueras un rôle primordial pour le personnage pricipal. Comme quoi l'imagination a parfois du bon et peux nous sauver de bien des choses.

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Chronique de Mélusine

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L’auteur: Céline Thibaut (née en 1983), et précise que rien ne la présageait à devenir auteure, à part peut-être sa passion pour la lecture. Transfert réussi pour ce que j’ai pu en juger!

Le livre: Samuel Chavignet se réveille dans une maison médicalisée. Que fait-il ici? C’est une infirmière qui le lui apprend: il souffre d’une maladie neuro-dégénérative. La mémoire lui échappe. Il ne se rappelle plus de rien. Vide. Seul. Autour de lui n’évoluent plus que des blouses blanches… et une jeune fille rousse, toute habillée de noir, qui rit sans raison. Et qu’il est le seul à voir. Cette jeune fille, Bonnie, lui propose alors de faire des bonds dans le passé. De revivre certains épisodes de cette vie qu’il a oublié, et de les revivre, peut-être sous un autre angle.

Quel plaisir que cette lecture! On a d’abord un pincement au coeur en pensant à cet homme qui se réveille en ayant tout oublié, y compris sa maladie elle-même. Et puis, le tourbillon Bonnie débarque. Elle se moque de lui gentiment, lui apprend ce qu’est le style gothique qu’elle a revêtu, le traîne à un concert de rock. C’est une véritable bouffée de fraîcheur qu’elle lui apporte, et même si elle n’existe que dans sa tête et qu’il met du temps à se laisser faire, il se plie volontiers à ses jeux et ses voyages dans le temps. Dans le même temps, on redécouvre avec Samuel des épisodes de sa vie dont il n’a parfois pas lieu d’être fier, les femmes qu’il a aimées, le travail qu’il a exercé, et le mystère se dissipe, petit à petit. Et si finalement Bonnie n’était pas qu’une pure invention d’un cerveau malade?

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Chronique du blog au pays des livres

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Petit moment de joie pour moi de faire la chronique de mon premier partenariat. Je remercie au passage l'auteur et le Clubdelecture Karine qui m'ont accordé leur confiance.

J'ai été très attirée par le sujet et par la quatrième de couverture je fus donc très heureuse que ce soit ce titre qui me soit attribué.

Ce petit roman de 94 pages m'a beaucoup séduit, tellement conquise que j'aurai aimé qu'il soit plus long, non pas que je soit restée sur ma faim, mais je me suis juste beaucoup attachée aux deux personnages principaux et j'aurai adoré faire un petit bout de chemin supplémentaire avec eux .

Samuel victime de sa maladie subit de grosses pertes de mémoire et il lui devient plus que difficile de se rappeler des moment cruciaux de son existence.

Enfermé dans une maison médicalisée la plupart des infirmières le prennent pour un vieux fou.

Il s'y sent bien seul, jusqu'à l'apparition d'une amie imaginaire causé par sa maladie, il l'appelle Bonnie.

Celle ci va devenir pour lui une réelle bouffée d'énergie, une joie de vivre qu'il croyait à tout jamais enterré.

Bonnie va lui offrir la possibilité de choisir des moments de sa vie plus ou moins joyeux à revivre et comprendre là où ces erreurs ont été commises dans le passé.

Cet exercice devient assez éprouvant pour Samuel, qui ne se rappelant rien de la vie et des choix qu'il a mené, va devoir être confrontés à la dure réalité de sa propre vie.

Le livre est facile à lire, l'écriture fluide du roman nous laisse tourner les pages et dévorer l'histoire rapidement. 

Je ne vais pas en raconter davantage sur l'histoire je ne voudrais pas en dévoiler trop, je préfère que vous vous empressiez de l'acquérir pour découvrir à votre tour ce qui va se passer.

J'espère vous donner envie de lire ce roman, c'est une histoire touchante et pleine d'espoir.

Beaucoup d'entre nous se sont déjà posé la question de ce qui pourrait bien se passer si nous aussi on avait la chance de changer des choses de notre passé, ce livre nous laisse espérer que ça puisse arriver.

Comme vous l'avez compris je me permets de recommander ce roman, qui m'a beaucoup plu, pour mon premier partenariat j'ai été gâtée, j'attends maintenant avec impatience de lire d'autres romans du même auteur.

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Chronique de Pierre Thiry

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Voilà un petit roman contemporain attachant écrit par une jeune auteure : Céline Thibaut que je suis ravi d'avoir découvert grâce à ce livre.

 

Le narrateur un homme de soixante-six ans, Samuel Chavignet. Il se retrouve pensionnaire dans la maison de retraite médicalisée de Bourg-en-Bresse car il est atteint d'une maladie du cerveau qui lui provoque des troubles de mémoire, mais pas seulement... Il doit faire aussi face à d'autres symptômes et c'est tout l'objet de cette narration ! Périodiquement Samuel reçoit la visite d'une pétillante jeune fille rousse : Bonnie. Grâce à elle il se met à visiter son passé, à revenir sur des lieux où il a vécu, mais aussi à découvrir tous ceux que sa morne vie de bureaucrate (il était actuaire dans un gratte-ciel Lyonnais) lui avait fait éviter. Ce court roman de 97 pages devient alors un feu d'artifice de petits croquis évocateurs plongeant dans le passé : de Disneyland à Versailles, d'un concert des Creedence Clearwater revival le 16 août 1969 à Woodstock à une représentation de l'Opéra Motezuma de Vivaldi... Trouvaille astucieuse que ce procédé narratifs qui ouvre la porte aux rebondissements les plus inattendus.

Les personnages secondaires Natacha et Emile sont charmantes de vérité j'ai eu le sentiment qu'il s'agissait d'aides-soignantes ou d'infirmières que j'aurais pu rencontrer dans la réalité.

 

C'est une belle idée sensible et audacieuse qu'a eu Céline Thibaut à se confronter ainsi avec la maladie et le tragique de l'existence. Le roman est écrit dans un style à l'élégance discrète, une prose svelte avec juste ce qu'il faut de petites naïvetés pour donner à ce regard une grande et profonde sensibilité. Une lecture que je vous conseille : le livre se lit rapidement avec un zest de frisson et de surprenant.

Bravo à Céline Thibaut qui signe à 25 ans son premier roman en tant qu'auteur unique. Elle avait précédemment écrit un roman en collaboration avec Sylvain Portelance : « Les racines de la perle »

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Chronique Et Pourtant je l'aimais -En plein coeur du Gévaudan -

Chronique de Mélusine de ma bouquinerie

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Liana et ses deux amies Lexy et Caroline font leur rentrée à l’université, bien décidé à profiter de cette nouvelle année pour mettre le grappin sur quelques beaux garçons. Dans les couloirs de l’université cette année-là, il y a aussi Gabriel, Magdelaine et leur frère Reyne. Ils viennent de revenir dans le Gévaudan après une longue absence, et cela ne plaît guère à Reyne qui n’y a que des mauvais souvenirs. Pourtant, lorsqu’il aperçoit Liana, il en reste stupéfait et ne peut s’empêcher de la fixer jusqu’à la mettre mal à l’aise. Non loin de là, dans des petits villages, des jeunes filles sont retrouvées mortes, férocement mutilées, la tête arrachée. Le commissaire Valy, chargé de l’enquête, pense d’abord à l’attaque d’une bête, mais les cadavres qui s’accumulent le font de plus en plus penser à un tueur en série.

Ce bref roman part d’une idée tout simplement géniale. A l’heure où les romanciers américains font fleurir les histoires de bit-litt de toutes sortes, tout le monde avait oublié qu’en France, nous avons notre propre fait-divers historique, notre véritable loup-garou à nous. Céline Thibaut est allée chercher et réussit la manœuvre habile d’être rigoureusement fidèle aux faits historiques tout en les mettant au cœur d’une fiction tout à fait dans l’air du temps: une histoire d’amour impossible dans laquelle le fantastique va jouer un grand rôle. Bien qu’un peu rapide, cette histoire d’amour m’a convaincue: j’ai aimé voir Liana et Reyne se rapprocher avec simplicité et candeur, naturellement. Mais comme souvent dans ce genre de romance, j’ai de loin préféré les personnages secondaires. J’ai été touchée par Magdelaine, la grande sœur protectrice prise entre la rancœur de Reyne et la violence du frère aîné, Marius, qui leur a imposé sa volonté en les ramenant dans le Gévaudan. Le commissaire Valy, bourru et cynique, est un régal et ses échanges avec son médecin légiste un tantinet illuminé valent les dialogues des meilleures séries policières. Caroline la nymphomane au franc-parler désarmant est tout simplement savoureuse. De manière général d’ailleurs, l’humour, la dérision et le ton enjoué de ce roman sont un véritable point fort et rendent la lecture particulièrement agréable. Le livre se lit donc vite, avec fluidité, sur un rythme soutenu et très vivant, grâce aussi à l’alternance des points de vue qui provoque une polyphonie très agréable: un chapitre est raconté par Liana, le suivant par Reyne, le troisième par Valy et ainsi de suite. J’ai cependant un petit bémol: si les scènes de course-poursuite et d’angoisse sont particulièrement réussies et haletantes, le fantastique en lui-même manque un peu d’effet et de spectaculaire, le méchant manque un peu d’ampleur, la résolution va un peu trop vite. Puisque, comme elle nous le prouve en ajoutant un encart documentaire à son livre, Céline Thibaut s’est longuement documentée sur la bête du Gévaudan et ses “cousines” la bête de l’Auxerrois et la bête du Vivarais, j’aurais aimé qu’elle ne se contente pas de quatre ou cinq meurtres (alors que la bête en a signé plus de 70) mais qu’elle prolonge un peu la découverte de la créature et de l’horreur que suscitent sa nature et sa cruauté. A mon sens, ce livre aurait bien mérité quelques chapitres de plus.

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Une vraie bonne idée et un roman réussi mais perfectible. Un très grand merci à l’auteure pour m’avoir permis de le découvrir.

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Superbe vidéo pour mon roman le manoir mystérieux

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